Information entretien réseau routier départemental

Depuis de nombreuses années, le Département fait évoluer ses pratiques en matière d’entretien du réseau routier départemental, en prenant en considération deux objectifs majeurs: garantir le meilleur niveau de sécurité des usagers et respecter le mieux possible la biodiversité.
C’est ainsi que le Département a été l’un des précurseurs de l’arrêt d’utilisation des produits phytosanitaires et a fait évoluer les niveaux de coupe et la limitation de la largeur de fauche des accotements et talus.
Après une quinzaine d’années de mise en œuvre, il est apparu nécessaire de réviser encore cette politique, à l’aune des connaissances environnementales actuelles et de la réglementation qui s’impose à la collectivité, ses élus et ses agents.
Ainsi, les consignes nouvelles, appliquées dès cette saison 2024, transmises aux agents des routes en matière d’entretien du réseau routier ont été synthétisées dans un document à votre intention, que vous trouvez en pièce jointe à ce courrier. Il récapitule les grands principes d’intervention et les phases de fauchage
La première phase, réalisée de la fin du mois d’avril au 1 e, juillet, consiste à réaliser une passe de sécurité, sur une largeur d’outil (soit une confirmation du principe tel que décidé en 2010 par l’assemblée départementale), pour assurer le passage des véhicules. Les zones manquant de visibilité (intersections avec des voies publiques, certains virages, panneaux … ) sont aussi dégagées à ce moment ;
La deuxième phase, réalisée du 1er juillet au 15 août permet le dégagement des fossés et le ramassage des déchets grâce à un deuxième passage réalisé autant que possible
La dernière phase, à compter du 15 août et jusque-là fin d’année, consiste à réaliser le fauchage de l’ensemble des emprises du domaine public. Cette phase n’est engagée qu’à compter du 15 août pour respecter la fin de la nidification des oiseaux. Ce choix permet à la collectivité de ne pas prendre le risque de détruire des habitats d’espèces protégées, pratique formellement interdite par le code de l’environnement et passible de condamnations, tant pour la collectivité que ses élus et ses agents.
Cette méthode permettra d’assurer un bon niveau de sécurité et d’entretien du réseau routier, dans le respect des réglementations en vigueur.